Communication

Les usagers peuvent être mobilisés d’autres manières que dans leur usage habituel du service. On peut par exemple les solliciter pour contribuer ponctuellement aux communs numériques dont ils forment la communauté, pour les promouvoir ou encore pour procéder à un arbitrage référendaire. La capacité de représentation vis-à-vis des contributeurs, des usagers et du public, dans la mesure où elle détermine en grande partie la capacité de contribution et donc le type et l’intensité de la valeur capturée, doit être considérée comme un constituant des services numériques dont la réappropriation par un sous-ensemble de la communauté ou par un tiers mettrait en risque l’opération en commun.

Contact de la communauté

Une contrainte minimale est la mise à disposition de tous les contributeurs de moyens de diffuser des informations à la communauté, tout en garantissant un volume limité de sollicitations afin de maximiser la valeur potentielle.

Recommandation opérationnelle : permettre aux usagers de fournir leur adresse électronique, les enregistrer dans un outil de diffusion compatible avec le droit européen sur les données personnelles comme SendInBlue ou Framalistes et s’engager envers les personnes inscrites sur une fréquence maximale d’envoi (1 fois par mois, par semaine…). Mettre à disposition des contributeurs un espace de rédaction collaborative comme Framapad pour préparer les envois.

Communication extérieure

En plus des messages directs, les outils de diffusion que sont les réseaux sociaux peuvent permettre de toucher un public large, pouvant aller au-delà des usagers et des contributeurs. Là encore, la capacité à toucher ce public doit être mise en partage.

Un commun contributif inclut la mise à disposition des contributeurs de moyens de contacter le public, tout en garantissant une forte pertinence des messages diffusés.

Recommandation opérationnelle : rédiger une charte rédactionnelle (exemple), utiliser un système de délégation de compte pour chaque média social utilisé par le service (TweetDeck pour Twitter, Business Manager pour Facebook…) et faire certifier le compte social par l’opérateur du réseau.

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