Soit un potager partagé. L’espace est mis à disposition par la mairie à l’ensemble des résidents du quartier. L’objectif annoncé et clair est l’autosuffisance alimentaire du quartier, avec toute latitude laissée aux résidents pour gérer le potager. L’un des résidents, au lieu d’utiliser son espace pour se nourrir, utilise des engrais et vend sa récolte à d’autres résidents. Ceux-ci, n’ayant pas la main verte, lui offrent leur espace. Le jardinier obtient ainsi une superficie grandissante, et vend de plus en plus de fruits et légumes. Tant, en fait, qu’au bout de deux ans il cultive 95% de la surface du potager « partagé », et que seules trois autres résidentes ont appris à cultiver.